Je n’ai pas corrigé les multiples (NdT), qui doivent être remplacés par (Note de l’Éditeur).
a ) p. 6, dernière ligne : « presque tout pressentir ou deviner,
la conviction... »
b ) p. 9, « gagner les derrières » ne peut être traduit par « poursuivre » mais par : « elle échappe à l’emprise de Daun » (en se portant sur un point que ne couvrait pas son front).
c ) p. 29, dans la note sur Farnese (Italien au service de l’Espagne), ce ne peut être « reprit aux Espagnols ». Peut-être « ramena aux Espagnols » ou « reconquit pour les E[spagnols] » ?
d ) p. 55, « en détail » est mieux que « séparément », car, certes, l’armée de Blücher a été battue « séparément » (par rapport à l’armée de Schwarzenberg), mais en outre elle a été battue en détail, id est en trois fractions. De même, « bataille rangée » s’oppose mieux que « bataille générale » (qui évoquerait ici encore la possible présence de l’« Armée de Bohème ») aux combats successifs contre trois groupements d’une seule armée en marche.
e ) p. 56, 1757 ? Le Grand Électeur ? Il s’agit sans doute de 1657.
f ) p. 59, ne faudrait-il pas laisser le mot grec, entre parenthèses (ζτρατηγηµα) après « une dénomination signifiant la ruse » ? Ou bien vaut-il mieux mettre à la même place, entre parenthèses, l’adaptation française « stratagème » ?
g ) p. 68, « c’est au courant du combat. » Il vaut mieux dire « dans le cours même du combat. »
h ) p. 77, il faut absolument remplacer «cas de figure », parce que son actuel emploi obsessionnel dans le langage du spectacle a interdit tout usage vrai.
i ) Aux pages 112-114, le raisonnement n’a pas la clarté habituelle.
j ) p. 123, six lignes avant sa fin. Remplacer « derrières » par « arrières », pour unifier avec d’autres passages (c’est le terme du XXe siècle, par opposition à celui du XIXe).
k ) p. 161, je ne comprends pas la note xx : «Le calcul, pour être victorieux... » ?
l ) p. 193, et dans la suite du même chapitre : « combat de nuit » est le terme technique consacré des écrits militaires. Dire « nocturne » serait un fâcheux affaiblissement.
m ) p. 196, « ses derrières ». Même observation que p. 123.
n ) p. 212, note. Au lieu de « Les Français étaient en surnombre », dire : « avaient la supériorité du nombre ».
o ) p. 259, pourquoi changer la vieille expression française Il part en guerre, puisqu’elle était « en français dans le texte » ?
p ) p. 273, note xxx. Pour unifier le ton avec Vatry
5, il vaut mieux dire : « pour que son armée commençât instantanément à combattre ».
q ) p. 327, ta correction, « progression », ne convient absolument pas, du fait de son côté allègrement opérationnel. Il s’agit de la retraite de Russie, qui tourna à la dissolution désastreuse de toute l’armée. Je propose : « du cheminement des Français pour revenir de Moscou sur le Niémen ».